Comprendre, réparer et préserver notre environnement avec les lycéens de Dick Ukeiwé



Vendredi 4 octobre, les élèves du lycée Dick Ukeiwé ont célébré la Journée du Climat ! Un évènement attendu qui a connu un franc succès auprès de la communauté éducative et surtout une mise en lumière de notre jeunesse engagée pour un avenir meilleur autour des valeurs du développement durable, du partage et de la solidarité pour se sentir bien en classe, comme ailleurs. 

Les élues provinciales, Veylma Falaeo en qualité de présidente du Congrès, et Françoise Suve, rapporteur de la commission provinciale de l’environnement, ont participé aux ateliers organisés par les élèves et les partenaires, saluant leur engagement au service de l’environnement et des générations futures.


Aux côtés des officiels, acteurs et partenaires du monde économique et associatif, et des équipes de la Direction provinciale du développement durable des territoire (DDDT), Françoise Suve, élue provinciale et rapporteur de la commission de l’environnement a chaleureusement salué le travail des jeunes : « C’est un plaisir chaque année, de vous voir. Cela fait quatre ans que je suis ce que vous faites en matière de développement durable et vous êtes extraordinaires ! Vous êtes de bons jeunes qui alliez théorie et pratique et ça, il faut en faire tous les jours ! » L’élue, porteuse du Schéma provincial de prévention et de gestion des déchets (SPPGD), a vivement félicité l’engagement de cette jeunesse, soucieuse de « comprendre, réparer et préserver notre environnement exceptionnel aussi diversifié que beau. Pour être en mesure de le protéger, il faut le connaitre ; il faut l’apprendre. » 

C’est dans cette démarche que le lycée figure parmi les 24 établissements engagés dans le cadre du dispositif provincial d’aire éducative environnementale (A2E), comme l’a rappelé Françoise Suve : « Vous avez une A2E au sein de votre établissement. Et je vous dis chapeau ! Car sur près de 150 établissements, vous n’êtes que 24 à avoir une aire éducative environnementale ! Alors je compte sur vous pour qu’il y en ait plus que cela ! Il faut que cela démarre tôt pour que vos petits frères ou petites sœurs comprennent le privilège que l’on a de vivre dans un environnement aussi exceptionnel en Nouvelle-Calédonie. »

Une dizaine d’ateliers pour prendre la température du bien-être des jeunes et de leur environnement

Ateliers sur le bien-être des élèves, quizz sur l’alimentation et les bienfaits du sport, stand sur les cinq sens, questionnaires sur les émotions et les enjeux du réchauffement climatique, économie circulaire… Toute la journée, une dizaine d’ateliers a été organisée par les élèves sur des thématiques qu’ils ont eux-mêmes élaborés avec la bienveillance des équipes pédagogiques et des partenaires de cette Journée. Julie Chatel, professeure en science médico-sociale auprès des BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S), a rappelé les objectifs de cette Journée qui a mis en lumière « une jeunesse active et investie », qui s’élève pour un avenir meilleur : « Aujourd’hui pour la Journée du Climat, nos élèves ont répondu présents ! Ils ont chanté, dansé et ils l’ont dit : « Nous sommes les acteurs de demain, on a des choses à dire », et nous professeurs, nous sommes là pour les encourager puisque l’un de nos objectifs est de continuer à faire circuler la parole et que les pairs accompagnent les pairs. »

C’est le cas d’Adèle, Esmeralda, Velonika et Jessy, étudiantes en première année de BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social SP3S, qui ont animé un atelier autour du « bien-être des étudiants ». « Selon un sondage quel l’on a réalisé auprès des élèves du Lycée, 40% des participants ont confié être stressé et près de 80% d’entre eux ressentent de l’anxiété à cause de la surcharge de travail, de la pression des examens, ou encore les problèmes financiers et de transport… 63.5% ont exprimé le besoin de mettre en place des actions de prévention », explique Velonika.

« C’était important de prendre la parole et de comprendre les raisons liées au stress des élèves afin de pouvoir trouver des solutions parce que ces problèmes affectent les jeunes et leur environnement. » Velonika étudiante en première année de BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social SP3S.

La parcelle A2E porte ses fruits !

Il y a quatre ans, les lycéens se lançaient le défi ambitieux de cultiver un projet A2E sur « une terre très difficile » se souvient Julie Chatel. « Il fallait aller chercher nos jeunes pour leur prouver et leur montrer, qu’à force de travail et de rigueur, que l’on pouvait rendre cette terre fertile ! Nous avons pu leur démontrer que cultiver sur des terres très difficile est possible. »

Ethel, chargée du projet A2E pour l’association partenaire AGIR se réjouie de voir aujourd’hui l’engouement et l’enthousiasme de cette jeunesse : « Sur ces parcelles, nos jeunes apprennent ce que la nature peut donner. Ils apprennent à cultiver, peu importe le sol, et surtout sans produits. Ce qui est d’autant plus intéressant c’est que tous ont un lien à la terre. S’investir dans ces parcelles c’est vivre un véritable moment d’échange pour penser à des solutions pérennes face aux enjeux du réchauffement climatique. Ce sont aussi des valeurs qui y sont cultivées : celles notamment de la résilience, du partage en lien également avec l’autonomie alimentaire. Planter pour s’adapter au climat. »

La parcelle A2E des lycéens : « un endroit identifié où nos jeunes tissent un lien social grâce à la nature. » Ethel, chargée du projet A2E pour l’association partenaire AGIR.

Rendez-vous l’année prochaine pour la 7ème Journée du Climat !

Scroll to top
0:00
0:00