Boulouparis, un élan de développement accompagné par la Province



Première ville de Brousse au nord de l’agglomération, la commune de Boulouparis connaît ces dernières années, sous l’impulsion d’une croissance démographique et d’une municipalité convaincue, un véritable élan de développement. La ville qui se veut prometteuse, met en avant ses atouts – patrimoine historique et naturel, emplacement, dynamisme économique et innovation – et renforce ses infrastructures pour se faire toujours plus accueillante.


Étendue sur près de 856 km2, la commune court de la rivière de la Tontouta au Camp Brun, de la Ouenghi au pic Ouitchambo. Entre Brousse et Capitale, entre mer et montagne, cette terre ancestrale d’agriculture et d’élevage s’est depuis ouverte à de nouvelles perspectives et vise aujourd’hui un développement à la fois économique, résidentiel et touristique. En effet, pour le Maire Pascal Vittori et son équipe, « l’enjeu de ces prochaines années est d’engager Boulouparis sur la voie du développement afin d’offrir un cadre de vie toujours plus agréable à nos habitants, de nouveaux services publics et privés et de nouvelles opportunités pour nos enfants, notamment en matière d’éducation, d’activités sportives et culturelles et pour les plus âgés, d’emplois ». Il peut compter pour cela sur le soutien de la province Sud.

Une offre de soins renforcée pour les 3700 Boulouparisiens

La santé et l’accès aux soins est un enjeu fort pour le territoire, a fortiori pour les populations installées hors-agglomération. Alors que la désertification médicale frappe les zones rurales de France et de Nouvelle-Calédonie, la province Sud a mis en place une série de dispositifs pour épargner ses communes. Parmi eux, la prime à l’installation des médecins libéraux a permis au Dr Will Tran de lancer son activité au cœur du village de Boulouparis et de proposer, avec la pharmacie, une permanence le samedi matin, en alternance avec leurs homologues de Tontouta. Arrivé en juin dernier, le médecin généraliste a été accueilli chaleureusement par la commune et ses habitants, ravis de voir se renforcer l’offre de soins de proximité.

Sonia Backès a rencontré le Dr Tran, qui a pu bénéficier de l’aide provinciale à l’installation des médecins libéraux, pour ouvrir son cabinet à Boulouparis.

Un troisième docteur devrait venir grossir les rangs l’année prochaine : il partagera son temps entre des consultations en cabinet et à la MAS. MAS, pour Maison d’accueil spécialisée : la structure, qui devrait bientôt ouvrir, accueillera une quarantaine de résidents en situation de handicap intellectuel et psychique. Ce projet d’ampleur a été en partie financé par la province Sud, à hauteur de 40 millions. Il pourrait être complété ensuite par d’autres espaces de soins pour former un véritable pôle Santé sur la commune. Pascal Vittori l’assure, « le soin à la personne va se développer à Boulouparis. Notre cadre de vie y est particulièrement favorable et ce secteur offre des emplois pérennes ».

« Ce type de projets permet d’accompagner les communes de l’intérieur pour contribuer au développement local. » Philippe Blaise, lors de la pose de la première pierre de la MAS en 2022.

La sécurité, une priorité

Inauguré il y a seulement quelques mois, par Louis le Franc, Haut-commissaire de la République, Sonia Backès, présidente de la province Sud et Pascal Vittori, le centre de supervision urbain de Boulouparis rappelle à quel point la sécurité constitue pour la province Sud une priorité absolue. La structure a été financée pour moitié par la collectivité, qui a également participé à l’équipement en caméras de surveillance. Installé dans la caserne des gardes champêtres, ce centre leur permet de suivre l’activité des caméras de la commune, afin de de contrôler chacun des 6000 véhicules qui traversent quotidiennement le village et de lutter contre les vols de voiture ou de bétail et les incivilités. « Aider les communes à s’équiper de dispositifs de sécurité comme le CSU est une façon d’apporter une réponse pragmatique et adaptée au besoin de sécurité des résidents et de les protéger », rappelait alors Sonia Backès.

Le centre de supervision urbain permet de suivre toute l’activité des caméras de surveillance de la commune.

Autre projet fort : pour améliorer la sécurité routière, la Province Sud a apporté son soutien à la construction sur la commune d’un plateau de sécurité routière, via son budget participatif. L’inauguration s’est tenue en présence de Sonia Backès, le 30 octobre dernier, en ouverture du Forum sécurité routière, organisé le lendemain par l’État, le gouvernement et la ville

Des aménagements pour valoriser le patrimoine historique et naturel

Boulouparis dispose d’un patrimoine historique et naturel au fort potentiel, que la ville et ses partenaires, dont la Province Sud, tiennent à valoriser. Dernier exemple en date, le très attendu nouveau wharf de Bouraké, co-financé par l’État (50 %), la commune (35 %) et la province Sud (15 %) dans le cadre d’un contrat de développement 2017-2023, permet désormais aux opérateurs et plaisanciers d’accéder plus facilement au lagon et aux îlots Petit et Grand Ténia. La mise à l’eau et ses abords sont plus fonctionnels et un belvédère surplombe la mangrove et la baie de Saint Vincent.
Les vestiges du bagne au Camp Brun constituent eux aussi un patrimoine précieux de la commune. Aujourd’hui noyés sous la végétation, ils sont classés au titre des Monuments Historiques. L’association Marguerite a présenté au budget participatif 2022 de la province Sud un dossier de valorisation du site (nettoyage et médiation). Le projet a été retenu et est soutenu par la Province à hauteur de 3,6 millions de francs.

Inauguration du wharf de Bouraké, après son réaménagement, en présence du Commissaire délégué de la République pour la province Sud Grégory Lecru, du député Nicolas Metzdorf, du 2e vice-président de la province Sud Gil Brial, du Maire Pascal Vittori, des représentants coutumiers, de la gendarmerie et de la SNSM – Sauveteurs en mer.

Des infrastructures plus adaptées à la population grandissante
La population de la commune a progressé de 10 % en 10 ans. « Cette évolution démographique représente un enjeu important en termes de planification urbaine et d’anticipation de l’offre de services publics et privés » résume le Maire, qui sollicite notamment les institutions, pour que les équipements publics nécessaires soient déployés à Boulouparis. Il a justement demandé l’appui de la Province pour construire un collège, afin de permettre aux jeunes Boulouparisiens, de plus en plus nombreux, d’être scolarisés sur leur commune. Le projet est à l’étude et le soutien de l’État sollicité au titre du contrat de développement.

Quelques aides à la commune depuis 2020
3 000 000 F en soutien aux missions de protection des personnes, des biens et de l’environnement. (2020)
3 600 000 F pour la sécurisation d’un talus de la route de Kouergoa.
12 696 000 F pour la construction de la Ressourcerie de Boulouparis Solidarité (Budget participatif).
15 650 000 F pour l’accompagnement à la scolarité avec l’État (2021-2023).
17 192 500 F de subvention à l’association Société Hippique des Courses de Boulouparis (SHCB) pour le parrainage des courses organisées en 2021 et 2023.
19 500 000 F pour l’achat de treize caméras de vidéo-protection.


©Photos : Province Sud, Boulouparis

Scroll to top
0:00
0:00