Devenir mentor avec la province Sud : une expérience humaine en faveur de l’épanouissement et de la réussite des jeunes



Hier soir, les professionnels et acteurs du monde économique et éducatif se sont retrouvés au Bout du Monde, où était organisée une présentation du mentorat, nouveau dispositif provincial qui « fait du système éducatif un ascenseur social » en offrant aux jeunes dès la 5e, la possibilité « de progresser et de s’ouvrir au monde » a souligné Gil Brial, deuxième vice-président de la province Sud. Une rencontre qui a permis d’échanger sur les missions du mentor, dont le rôle est d’accompagner le jeune vers le chemin de la réussite « pour que demain, à la tête de nos administrations et de nos entreprises, on retrouve des filles et des garçons qui croient en leur potentiel et qui viennent de tout horizon social » a-t-il souligné.


Aux côtés de Marie-Jo Barbier, élue et présidente de la commission de l’enseignement, de Christel Berger, chargée de mission reconversion et mentorat au secrétariat général, et de Christophe Bergery, secrétaire général adjoint du pôle de développement et épanouissement de la personne de la province Sud, Gil Brial a vivement remercié la présence de Didier Vin-Datiche, vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie, des deux collèges de Portes-de-Fer et Jean Fayard, établissements pilotes du mentorat, ainsi que des professionnels du monde économique intéressés par l’expérience du mentorat. S’adressant à ces derniers, le 2e vice-président a relevé l’enjeu important de ce dispositif qui, selon lui, « fait écho au discours du Président de la République qui a beaucoup parlé de la jeunesse et de la nécessité en Nouvelle-Calédonie de gommer les différences et inégalités sociales. Pour gommer ces inégalités, il y a deux facteurs essentiels : créer de l’emploi et avoir des personnes employables. Créer de l’emploi, c’est le rôle des politiques d’être capables d’offrir des perspectives au monde économique, de créer de l’emploi et de la richesse. Le deuxième volet, c’est d’avoir des Calédoniens et Calédoniennes employables, par le bais de la formation mais également avec de la motivation pour réussir. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. C’est en sens que le dispositif du mentorat vient appuyer notre volonté de faire du système éducatif un véritable ascenseur social. »

Au nom de l’épanouissement et de la réussite scolaire de la jeunesse Calédonienne, ils étaient une quinzaine de professionnels réunis hier : employés à la BCI, au MEDEF, à la CCI, à la Fédération des Industries de Nouvelle-Calédonie (FINC) ou encore anciens de l’EM Lyon business school…les professionnels et acteurs du monde économique intéressés par le rôle de mentors ont pu découvrir les objectifs du mentorat qui consiste à « appuyer l’épanouissement et la réussite scolaire de collégiens investis et motivés, et dont les conditions familiales ou de vie ne leur permettent pas de réaliser pleinement leur potentiel » a souligné Christel Berger.

Pour accompagner les jeunes vers le chemin de l’épanouissement et de la réussite de la 5e jusqu’en terminale, le mentor, « sur la base du bénévolat donne un peu de son temps à l’occasion d’une sortie par mois, afin de permettre à son filleul de développer sa curiosité et sa culture générale », explique Christel Berger avant d’ajouter : « grâce à son mentor, le filleul pourra également s’ouvrir au monde du travail pour découvrir un métier et plus généralement le monde professionnel et ses codes. L’idée est de créer un lien de confiance avec le jeune, en lui partageant son parcours, ses expériences et son métier, source de motivation pour le jeune qui pourra également se projeter. »

Parmi les participants à cette réunion, Nicolas Marlier, CPE coordonnateur de mentorat au collège Jean Fayard, a salué cette démarche : « le mentorat est un beau dispositif qui prend tout son sens au Collège Jean Fayard, où il peut réellement jouer son rôle d’ascenseur social. » « Une expérience humaine à vivre à travers laquelle on se sent utile » selon Marina Muller, ancienne mentor Télémaque en Métropole. « Pour le mentor, c’est très enrichissant car on constate que l’on peut avoir un impact positif sur la vie et l’évolution du filleul. On se rend également compte d’autres réalités sociales. C’est une expérience incroyable car les filleuls sont tellement motivés et intéressés »

Enfin, Pauline Torre, coordinatrice de mentorat au collège de Porte-de-Fer a vivement encouragé les personnes intéressées par le rôle du mentor : « On a eu des enfants qui nous ont remercié chaleureusement, avec des parents qui avaient la larme à l’œil. Ce dispositif a donné une impulsion de légèreté et de motivation aux enfants, pour leur dire, vous êtes de bons élèves. Avoir un mentor, c’est d’une importance pour nos élèves que personne n’imagine. Donc n’ayez pas de craintes, nos élèves ont hâte de commencer cette aventure ! »

Mis en œuvre en collaboration étroite avec le Vice-rectorat, les établissements pilotes et avec l’appui méthodologique de l’association Télémaque, pionnière du mentorat en France, ce programme permet à la province Sud de poursuivre sa démarche en faveur de l’égalité des chances et la réussite de la jeunesse et de promouvoir le modèle « école-entreprise ».

Ce dispositif provincial débutera ainsi par une phase pilote qui concernera une dizaine de collégiens de 5e des collèges de Portes-de-Fer à Nouméa et Jean-Fayard à Dumbéa (Katiramona).

Plus d’infos sur le mentorat avec la province sud : www.province-sud.nc/mentorat

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