« Qui doit faire quoi ». Tel était le sujet majeur abordé à l’occasion du premier Comité d’information, de concertation et de surveillance de l’année. Les représentants de Prony Resources NC, de la société civile, des autorités coutumières et des associations se sont retrouvés ce matin dans l’hémicycle de l’hôtel de la province Sud, selon un format mis en place par la présidente Sonia Backès, afin d’évoquer ensemble les modalités de mise en œuvre des recommandations formulées par les experts lors des précédents CICS mais aussi la création d’une plateforme de mise à disposition des données diffusables ainsi que la procédure de communication des informations auprès des partenaires. « Nous devons faire avancer les choses, il y a beaucoup de points techniques. Mais l’idée c’est que nous puissions revenir la prochaine fois avec des réponses et j’y serai vigilant », annonce Philippe Blaise qui présidait la séance.
À la sortie du CICS, l’industriel PRNC a souligné l’intérêt de ces discussions autour de l’expertise menée, notamment « les recommandations qui concernent le barrage – qui est stable, comme l’ont confirmé les experts -, et la poursuite du suivi de l’espace marin, de l’environnement et de la santé des populations et travailleurs. »
Quant aux doléances et attentes formulées ce matin concernant l’information et la mise en ligne des rapports « Elles sont prises en compte. Nous nous sommes également mis d’accord sur la procédure d’information des membres du CICS. Je crois que c’est important car tout le monde doit avoir la même information, rapidement, pour rendre des comptes à ceux qu’il représente », explique Philippe Blaise, avant d’ajouter « le débat était ouvert, chacun a pu prendre la parole même si nous ne sommes pas toujours d’accord. » Un temps et un espace d’expression constructif, comme l’ont salué les représentants des populations.
Le prochain CICS se déroulera sur site en juillet.
Pour rappel, le Comité d’information, de concertation et de surveillance (CICS) de PRNC permet depuis 2014 de réunir les parties prenantes de l’usine du Sud (industrielles, coutumières, associatives et administratives) dans un objectif de dialogue et de transparence autour des sujets liés à l’exploitation minière, notamment les questions environnementales.
