Ce jeudi 1er décembre, ils étaient plus de 400 élèves à célébrer le vivre-ensemble à travers des projets réalisés sous le label « Ecole Océanienne » de la province Sud ! Réunis à l’Hippodrome Henry Milliard, les six établissements labellisés ont vibré au rythme des chants, danses et spectacles des enfants, qui ont eu à cœur de présenter leurs créations autour des cultures océaniennes. Une journée qui a ravi petits et grands, heureux de se rencontrer et de partager leurs projets sous les regards émus des équipes éducatives, des parents et de Gil Brial, le deuxième vice-président de la province Sud en charge de l’éducation, accompagné de Marie-Jo Barbier, élue provinciale présidente de la commission de l’enseignement.
« Je suis très touché d’être là aujourd’hui, par ce geste et par ce que représente cette journée » a lancé Gil Brial lors de la coutume échangée. Comment préparer le vivre-ensemble ? Comment ici, en Nouvelle-Calédonie, on apprend à vivre ensemble ? Il y a deux ans, l’exécutif votait une délibération pour « donner un cadre à l’enseignement avec une des priorités, le vivre-ensemble » explique le deuxième vice-président avant d’ajouter : « pour apprendre à vivre ensemble, il faut apprendre à se rencontrer, à se connaître, et à connaître l’autre. La richesse de la Calédonie, c’est la différence de nos cultures qui parfois, rend les choses compliquées, et notre travail c’est d’arriver à transformer ces difficultés en quelque chose de positif notamment grâce à l’éducation qui joue un rôle clé. »
Remerciant chaleureusement les équipes pédagogiques qui se sont inscrites dans cette démarche pour être « les précurseurs de ce travail considérable qui ne peut qu’être inspirant, ceci, malgré les exigences du métier », Gil Brial s’est ensuite adressé aux parents, pour saluer leur contribution et leur investissement, rappelant que l’un des objectifs de ce dispositif « Ecole Océanienne » est de « recréer des liens différents entre les parents, les familles et l’école. » Enfin, le deuxième vice-président s’est tourné vers les enfants pour les féliciter et leur rappeler à tous que « la Calédonie est belle, et cela se voit à travers vous les enfants. Le vrai trésor, c’est vous ! Chaque matin, lorsque l’on se lève, ce qui nous donne la force de faire avancer la Calédonie, c’est vous, car vous êtes notre vraie richesse. » Au nom de la présidente, Gil Brial a ainsi salué chaque établissement et a formulé le souhait que d’autres rejoignent ce dispositif qui « va au-delà de ce que l’on espérait. »
Au nom de tous les directeurs présents, Manuela Quirici, la directrice de l’école maternelle Les Dauphins, a vivement remercié la province Sud pour « son aide, son engagement et son courage » afin « d’ouvrir les portes pour engager ce chemin vers le vivre-ensemble qui commence par l’éducation. » En participant à ce dispositif « Ecole Océanienne » la directrice a rappelé que « l’objectif commun aux établissements engagés est de tracer ce nouveau chemin ensemble. » « C’est une volonté de terrain qu’on essaye d’exprimer, a-t-elle poursuivi, et nous sommes très reconnaissants envers la province Sud qui nous a permis de mettre en œuvre ce projet qui est nécessaire et qui devient urgent. »
Chanter et danser le vivre-ensemble !
Chants, danses multiculturelles, confections de vêtements traditionnels, expositions, affiches, projections vidéos, écriture et poésies…Tout au long de la journée, c’est avec fierté et engouement que les enfants ont partagé aux autres établissements leurs projets culturels, « l’aboutissement de semaines de travail et d’investissement des équipes éducatives, des enfants et des parents ! » souligne Maîtresse Nina de l’école Noëlle Mouchet : « Aujourd’hui nous sommes trois classes de moyenne et grande section réunis avec les maîtresses titulaires et les maitresses de langues kanaks, notre projet commun était de faire découvrir et montrer les danses kanakes et traditionnelles et de les danser tous ensemble. On a aussi plusieurs chants, en drehu, nengone, tahitien et faka uvea. Les enfants ont beaucoup aimé ce projet, notamment la préparation des costumes qu’ils ont confectionnés avec l’aide de leurs parents et des maitresses de langues kanaks. »
Une journée qui a fait le bonheur des enfants, et qui démontre qu’éduquer, c’est se rencontrer et apprendre à vivre-ensemble.