Les services provinciaux étaient à pied d’œuvre, pendant le confinement, pour aider les exploitants agricoles qui avaient subi de plein fouet le cyclone Niran, le 6 mars dernier. L’objectif était de recenser l’étendue des dégâts, mais aussi de prévoir l’impact sur les productions à venir.
La semaine qui a suivi le passage destructeur de Niran, les techniciens agricoles de la direction provinciale du Développement Durable des Territoires, ont pris contact avec les exploitants agricoles, aquacoles et les pêcheurs de la province Sud. Pendant trois jours, ils ont recensé les dégâts et évalué les pertes causées par le cyclone tropical. Ces pertes auront sans nul doute, un impact sur la production, ce qui signifie un manque à gagner pour les producteurs.
Malgré le confinement, l’équipe composée d’une quinzaine de techniciens, s’est attelée à la tâche pour évaluer le plus précisément possible, non seulement les pertes matérielles, mais également celles à venir au niveau de la production. Les communes les plus touchées sont La Foa, Bourail et Boulouparis.
Des pertes inégales selon les exploitations et les communes
Chez les pêcheurs, pas de dégât particulier n’est à déplorer. Habitués aux aléas météorologiques, ils sont en capacité de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs outils de travail.
En revanche, la filière aquacole a subi globalement, des dégâts assez importants avec beaucoup de matériels abîmés. Ce qui présage une baisse conséquente de la production dans les semaines à venir.
Les filières agricoles ont essuyé des pertes très hétérogènes selon les communes. Les exploitants agricoles hors-sol (serres), ainsi que les apiculteurs et producteurs de fruit sont ceux qui ont le plus souffert et ont eu d’importantes destructions de leurs infrastructures.
Face à ce constat, l’exécutif de la province Sud a décidé de mettre à disposition des professionnels et des moyens pour alléger les charges sociales des exploitants agricoles sur une durée de deux mois.