En cette période de confinement obligatoire, toutes les directions de la province Sud s’organisent autrement pour continuer d’assurer un service aux administrés. C’est notamment le cas de la Mission à la Condition Féminine (MCF), dont les missions principales sont la défense des droits des femmes et la lutte contre tous types de violences.
Dans les locaux de la MCF, situés au Centre-Ville de Nouméa, des agents d’accueil assurent la continuité du service en répondant aux appels du standard (au 20.37.40), mais l’accueil du public est fermé le temps de l’épidémie. Le reste de l’équipe est quant à elle, en télétravail. “Nous échangeons régulièrement et avons et des réunions journalières en visioconférence” précise Joane Païdi, responsable administrative de la Mission à la Condition Féminine de la province Sud, contactée par mail. “Les missions de chacun d’entre nous ont été réparties en amont de l’arrêté du confinement” poursuit-elle. Missions qui se concentrent essentiellement sur la revalorisation et la protection des femmes du territoire calédonien : quotidiennement, les agents de la MCF contribuent ainsi à lutter contre les stéréotypes liés au genre, œuvrer pour l’égalité entre femmes et hommes et aider les femmes victimes de violences conjugales. En ce sens, de nombreuses actions voient le jour, sans oublier celles d’informer et sensibiliser la population contre les violences faites aux femmes et pour la promotion des droits égaux.
Les différents projets portés par le service provincial dédié aux femmes ne se sont donc pas pour autant arrêtés avec l’arrivée du Covid-19 sur le territoire : “nous accompagnons toujours les porteurs de projets identifiés dans le cadre de l’appel à projet [lancé à l’occasion de la semaine internationale du droit des femmes, ndlr]” écrit Joane. Pour cette équipe dynamique, cette période est également l’occasion de prendre le temps nécessaire pour réunir des informations nécessaires au bon fonctionnement de cette direction spécifique : “Nous en profitons aussi pour faire un point sur la littérature des données concernant les inégalités de genre, données disponibles mais un peu éparpillées” conclut Joane Païdi.
