La vente annuelle de taureaux reproducteurs sélectionnés par l’UPRA bovine s’est déroulée ce vendredi 13 mars à Port Laguerre. La province Sud épaule les éleveurs à hauteur de 48 % du prix d’achat, comme nous l’explique la nouvelle directrice de l’UPRA bovine, Adeline Lescane.
Adeline Lescane, directrice de l’UPRA bovine depuis le 1er mars et ancienne responsable des productions animales à la direction provinciale du Développement rural, ce vendredi 13 mars, c’est une journée spéciale ici à Port-Laguerre, que se passe-t-il ?
Aujourd’hui c’est la vente annuelle de taureau de l’UPRA bovine. Il s’agit d’une vente qui est organisée tous les ans au mois de mars et qui permet aux acheteurs de tout le territoire de profiter d’animaux qui ont été sélectionnés par l’UPRA bovine et qui ont été mis en pension pendant un an et demi sur notre station.
Pourquoi cette journée est-elle importante ?
Cela permet aux éleveurs de tout le territoire de profiter de la meilleure génétique bovine en un seul lieu, en un seul moment. Tout le monde est réuni aujourd’hui, les transporteurs privés, la Caisse de Crédit agricole mutuel, le Sivap, la DDR, etc.
L’UPRA bovine, tout au long de l’année, travaille aussi sur différents sujets. Quelles sont vos activités principales ? Et en quoi la province Sud vous soutient ?
L’UPRA bovine est une association d’éleveurs qui a été créée en 1985. La province Sud nous soutient depuis le début, un, en nous permettant de fonctionner en tant qu’association grâce à une participation au budget de fonctionnement, et deux, à mettre en place des projets. La province Sud participe jusqu’à 48 % à l’achat de reproducteurs et d’embryons. Depuis plusieurs années, nous avons des projets avec la province Sud de transfert d’embryons bovins. Une convention est signée chaque année et cela nous permet d’importer des embryons qui sont posés à Port Laguerre sur des animaux de la direction provinciale du Développement durable des territoires (DDDT, nouvelle DDR, N.D.L.R.), et qui permet de diffuser aux éleveurs locaux de la génétique importée de métropole et d’Australie. Des campagnes d’insémination artificielle sont aussi organisées chaque année à l’Île des Pins.