« 2020 doit être une année de mobilisation »



Ce mercredi 11 mars s’est déroulé au Centre Administratif de la Province Sud (CAPS) le premier comité technique des Aires Éducatives Environnementales ou A2E, piloté par la province Sud. Philippe Blaise, premier vice-président de la province Sud en charge du dossier, était présent pour accueillir les représentants des 23 établissements en charge de projets éducatifs environnementaux ainsi que des experts ou associations environnementales. L’objectif : encourager nos enfants à s’approprier une véritable conscience écologique afin de préserver les générations à venir.


Philippe Blaise a également remis un fanion à chaque représentant de projets scolaire.

Dans son discours d’ouverture de ce premier comité technique, Philippe Blaise a insisté sur la nécessité d’agir rapidement pour la planète : « Nous devons mettre en place, en termes d’écologie, des processus institutionnels, ainsi que des projets au sein même des milieux scolaires, afin de montrer que la Nouvelle-Calédonie est à la pointe du combat pour les changements des comportements humains. Ceci est fondamental, il faut que l’on donne une conscience écologique à la société civile, et cela passe par nos enfants ».

C’est donc dans cette urgence climatique et environnementale que s’inscrit le dispositif des Aires Éducatives Environnementales, qui avait sélectionné en novembre 2019 vingt-trois projets scolaires. Ces derniers recouvrent un large choix d’actions : potager bio, pépinières, reforestation de forêt sèche ou mangrove, ruches, serres à papillons, etc., autant de perspectives positives faites en concertation avec les écoliers allant du CM2 au BTS et destinées à les impliquer davantage dans la préservation de la nature calédonienne.

L’A2E est donc un dispositif qui permet de construire un projet éducatif, pas seulement pour transmettre des connaissances mais aussi pour avoir l’opportunité d’avoir un rapport immédiat à la terre. Pouvoir planter, toucher la terre et mener des actions citoyennes sur le site avec la présence de plusieurs partenaires, allier théorie et pratique : tels en sont les enjeux.

Dans ce contexte, la province Sud, en partenariat avec le Centre d’Initiation à l’Environnement, met à disposition des moyens techniques, financiers et humains, par le biais notamment d’experts qui peuvent orienter et conseiller certains projets. Les projets peuvent être réalisés soit à l’intérieur de l’établissement, soit à l’extérieur.

En tout, ce sont donc plus d’une vingtaine de projets et sites dédiés à l’éducation à l’environnement, dans les communes de Bourail, Nouméa, Païta, Dumbéa, l’Île des Pins, Thio, l’Île Ouen, Yaté et au Mont-Dore, répartis dans 13 écoles publiques du Vice-Rectorat, ainsi que 10 établissements privés de la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (DDEC).

Scroll to top
0:00
0:00