C’est l’un des dispositifs maintenus par la province Sud, autant pour ses bienfaits auprès des jeunes que pour les entreprises qui les accueillent : le Job d’été continue d’offrir de belles perspectives à une jeunesse active, désireuse de vivre une immersion en entreprise.
Zoom sur Nolwyn, Owen et Damian, en Job d’été à la Quincaillerie Calédonienne, une entreprise qui, depuis plus de 12 ans, a adopté cet incontournable de l’été.
C’est dans une ambiance chaleureuse et familiale que nous retrouvons Nolwyn, 20 ans, ainsi qu’Owen et Damian, 18 ans, à la Quincaillerie Calédonienne. Ces vacances, ils ont choisi le Job d’été, « le dispositif idéal pour trouver un emploi rapidement », expliquent-ils. Arrivage des commandes, gestion de l’inventaire, vérification des produits par fournisseurs, préparation et réapprovisionnement des rayons…Au dock ou en magasin, nos jeunes s’activent avec « rigueur, autonomie et motivation » assure Damian. Des ingrédients clés pour un job d’été réussi, avec la nécessité « d’avoir du mental et de foncer », soutient Owen.
Cette expérience, Nolwyn, 20 ans, n’en est pas à la première. Tout comme Damian, elle a fait le choix du Job d’été à la Quincaillerie et est désormais « une habituée des lieux et de l’équipe ! », plaisante-t-elle. De son côté, Damian confie que le Job d’été est une affaire de famille : « J’ai vu mon grand frère travailler ici en Job d’été, et il m’a encouragé à venir, car il y a une super ambiance. »
Le Job d’été, une solution « utile », « souple » et « efficace » pour les entreprises
Pour les employeurs, le Job d’été offre de nombreux avantages. Franck Lootgieter, directeur adjoint de la Quincaillerie Calédonienne, décrit ce dispositif comme « un véritable tremplin pour le recrutement. Plusieurs de nos employés actuels en CDI ont débuté par des Jobs d’été. » Cette année, 18 jeunes ont rejoint l’entreprise via ce dispositif provincial qui représente « une solution souple, utile et efficace pour gérer l’inventaire et pallier les absences liées aux congés annuels de nos employés. » Au-delà de l’aspect pratique, c’est aussi une démarche formatrice : « Dans un contexte où se former est essentiel, le Job d’été prépare les jeunes à leurs études et à leur avenir professionnel », précise Franck Lootgieter.
Booster le parcours de nos jeunes
Synonyme de découvertes de nouveaux métiers et d’acquisition de compétences humaines et professionnelles, le Job d’été est également un véritable booster dans le parcours de nos jeunes : Owen est motivé pour commencer un BTS (Gestion de la Petite et Moyenne Entreprise), lancer son entreprise et développer ses projets en tant que DJ. Nolwyn, inscrite en Mention Complémentaire Community Manager au lycée Professionnel Saint Pierre Chanel à La Conception, compte exploiter ces acquis pour décrocher son diplôme. Damian, quant à lui, vise des études en BTS Tourisme et à long terme, envisage d’intégrer une école de police.
Des messages porteurs d’espoirs
Motivés et plus déterminés que jamais à construire leur avenir, ces jeunes adressent un message fort à leurs pairs : « Après tout ce que nous avons vécu et ce que nous vivons, il faut reconstruire, se bouger, se réveiller et travailler », affirme Damian. « Trouver un travail, même un petit job, cela nous permet de mieux nous préparer aux enjeux et aux réalités du monde », ajoute Nolwyn. « Nous sommes l’avenir, alors ne lâchons rien dans nos projets. Si nous voulez réussir, donnons-vous les moyens pour que nos rêves deviennent réalité », conclut Owen.
Job d’été : les chiffres clé à ce jour
• 594 entreprises ont bénéficié du dispositif
• 1550 offres ont été déposées représentant plus de 2000 postes à pourvoir
• 1903 stagiaires ont été embauchés, pour un total de 2200 conventions (un jeune pouvant effectuer plusieurs stages)