En visite à Kenu-In, ravagé par les violences du 13 mai, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ont réaffirmé ce matin leur soutien aux Calédoniens et entrepreneurs meurtris par ces destructions massives. Accompagnée de la présidente Sonia Backès, des représentants des institutions, des députés et des acteurs du monde économique, la mission parlementaire s’est confrontée au traumatisme subi par les Calédoniens :
« À Paris, je ne pourrai pas dire que je n’ai pas vu, que je n’ai pas entendu. Les violences sont inacceptables et on ne peut les accepter. Il faut se donner les moyens d’assurer l’Etat de droit. Nous mettons en place une écoute attentive avec les élus et le monde économique » a soutenu Gérard Larcher.
Ensemble, le président du Sénat et la présidente de l’Assemblée Nationale ont affirmé porter le dossier Calédonien avec « une volonté d’agir décuplée », exigeant « souplesse, créativité et agilité » pour la reconstruction et la sécurité du territoire. Aux côtés des responsables politiques et des acteurs économiques plus que jamais mobilisés pour rebâtir, tous deux ont assuré « l’urgence d’inventer quelque chose de nouveau et de propre à la Nouvelle-Calédonie » : « À Paris ou à Nouméa, vous pourrez compter sur nous parce que les Calédoniens le méritent. C’est une exigence et nous sommes à vos côtés », a souligné Yaël Braun-Pivet.
34 000 m² de surface brulée, 800 emplois perdus…la destruction du centre Kenu-In, premier complexe commercial Calédonien, « témoigne d’une réelle volonté de tout casser, de tout détruire…mais nous sommes déterminés à reconstruire avec l’aide de l’Etat », a déclaré Frédérique Pentecost, qui représentait son père, Philippe Pentecost, porteur de ce projet commercial symbole du vivre-ensemble et de l’essor économique du territoire il y a 35 ans.