« Même si les océans se déchainent, je les traverserai avec toi ». C’est porteurs d’un message de paix, d’amour et d’espoir que les 440 enfants de l’école Catholique de Dumbea-sur-mer ont entonné un chant chrétien pour accueillir la présidente Sonia Backès et les élues provinciales Marie-Jo Barbier et Muriel Malfar-Pauga. Un accueil poignant pour la présidente et les élues, qui ont souhaité apporter leur soutien aux équipes de l’établissement victime de caillassages le mardi 22 octobre, blessant trois enfants.
Touchée par les enfants et l’engagement inébranlable de la directrice, Marielka Launay, la présidente a déclaré, émue : « Votre chant nous rappelle que l’on peut traverser des océans déchaînés ensemble si on garde la foi. Votre école est à l’image de la Nouvelle-Calédonie, métissée et riche de ses différences qui nous unissent. Je crois en ce que vous portez pour les enfants et si chacun œuvre, à son niveau, pour que ce que l’on a vécu ne se reproduise pas, on y arrivera. »
Saluant l’investissement des équipes pédagogiques et des acteurs présents que sont la mairie de Dumbéa, représentée par le premier adjoint au maire, Gérard Piolet, et la direction diocésaine de l’école catholique (DDEC) sous la direction de Karen Cazeau, la présidente a rappelé le soutien de la collectivité face à ces évènements « extrêmement traumatisants », comme évoque Marielka Launay, la directrice de l’établissement : « Ça fait mal… je suis aussi une maman et j’ai eu peur de perdre un des enfants. J’ai su compter sur mon équipe, formidable et extrêmement solidaire et aussi sur les parents, nos gardiens de l’école, qui ont été exceptionnels durant cette mauvaise période. Les familles nous font confiance et nous avons confiance en elles et en leurs enfants. »
Cette visite aura été marquée par le message fort de Yoanne, aide maternelle et maman d’un des enfants victimes du caillassage : « J’élève seule mes six enfants et je sais combien c’est difficile, mais c’est à nous, parents, d’éduquer nos enfants. C’est notre rôle ! J’aimerais que les parents se réveillent et montrent l’exemple… Aux jeunes maintenant, les perches que nous tendons, c’est à vous de les attraper. »