Dans le cadre de l’année du dugong, la province Sud mène plusieurs actions pour améliorer les connaissances, lutter contre le braconnage, sensibiliser le public mais également consolider le réseau d’échouage déjà en place. C’est en ce sens que ce vendredi matin, une trentaine de bénévoles d’associations œuvrant pour la protection de l’environnement, a participé à la formation de niveau 1 organisée au Parc Provincial Zoologique et Forestier.
Animée par les équipes de la Direction du Développement des territoire (DDDT), cette formation a abordé les premiers gestes et les bons réflexes à avoir lors de la découverte d’un animal échoué. Les participants ont pu visiter le parc avant de rejoindre l’aquarium l’après-midi. « L’idée est de renforcer notre réseau d’échouage pour que l’on soit opérationnel et que l’on puisse sauver les individus échoués. Aujourd’hui, chaque dugong compte, mais c’est le cas aussi, pour les nombreuses autres espèces protégées qui peuvent également s’échouer comme les serpents, les mammifères et oiseaux marins, ou encore les tortues », a indiqué Tyffen Read, cheffe de service adjoint du service prévention de proximité et accompagnement technique (SPPAT).
Autopsie d’un dugong, mesures de carapaces de tortues… Les 26 et 27 septembre derniers, les formations de niveau 2 et 3 se sont déroulées au CAP de Poé avec une cinquantaine de participants (formation niveau 2 les 26 et 27 septembre), parmi lesquels les gardes nature, gardes champêtre, la gendarmerie, la police municipale et la DSCGR., et une dizaine de vétérinaires (formation niveau 3 le 26 septembre).
Pour rappels :
16 : c’est le numéro du COSS NC (Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer), à composer en cas de découverte d’animal en détresse ou échoué.
406 : c’est le nombre d’échouages de tortues recensé entre 1999 et 2021.
700 dugongs peuplent aujourd’hui nos lagons contre 2000 en 2008.