À l’approche de la rentrée scolaire, tout s’accélère pour les parents, les enfants, et les équipes de la société délégataire TEEPRINT, chargée de la vente et de la distribution des tenues communes des 93 écoles publiques en province Sud jusqu’à la rentrée 2026. Un enjeu de taille pour cette société locale qui, depuis 1979, habille le quotidien des calédoniens de son savoir-faire en sérigraphie et en broderie, et que Gil Brial, le deuxième vice-président de la province Sud et Marie-Jo Barbier, élue et présidente de la commission de l’enseignement, ont visité ce mardi 31 janvier.
C’est avec enthousiasme que les trois gérants de la société, Carold, Eric et Romain Vassilev ont accueilli la délégation provinciale : « C’est un réel plaisir de voir les équipes de la province Sud chez nous. Cette visite montre l’investissement de M. Brial pour suivre ce dossier et permet de voir si cette délégation se déroule dans de bonnes conditions », ont déclaré Eric et Romain Vassilev avant d’ouvrir les portes de l’entreprise familiale. À 15 jours de la rentrée scolaire, il était en effet primordial pour le deuxième vice-président de la Province de « faire le point avec l’entreprise délégataire, de savoir si tout se passe bien et de se rendre compte de l’organisation mise en place. » Dans une ambiance conviviale et 100 % locale, cette visite a ainsi permis à Gil Brial, accompagné de Marie-Jo Barbier et des représentants de la Direction de l’Éducation et de la Réussite (DERES), de découvrir une entreprise dynamique, organisée et bien équipée pour préparer cette rentrée : « Compte tenu des problématiques d’approvisionnement qui affectent la Nouvelle-Calédonie, il nous fallait nous assurer que l’entreprise avait bien reçu son matériel. C’est donc une visite importante puisqu’elle permet de rendre compte du bon déroulement de la production et de la distribution des tenues communes aux parents. »
« School shop » ou « Drive » : 2 options pour récupérer vos tenues communes
Depuis le 1er décembre, Teeprint distribue les kits de tenues communes avec deux options possibles : le « school shop », qui permet aux parents et aux enfants de choisir, d’essayer et d’acheter leurs tenues communes directement en boutique ; ou la pré-commande en ligne, qui permet de récupérer sa commande au DRIVE, explique Romain Vassilev. Une distribution des tenues qui se déroule bien selon le gérant, « d’autant plus que le conteneur est arrivé le week-end dernier. Nous allons donc pouvoir recharger les stocks et répondre aux commandes spéciales sans attendre. »
Au school shop, l’équipe est opérationnelle et le circuit bien établi : 3 jeunes en job d’été prennent les bons de commandes, conseillent et orientent les familles vers l’une des 3 caisses avant de leur remettre leurs kits. Léana, 18 ans, est ravie : « Tout se déroule très bien de façon générale, avec un peu plus de monde le matin que l’après-midi mais nous sommes là pour accueillir les familles et les aiguiller. » Un service très apprécié des parents, comme le relève Patricia, venue récupérer le kit de sa fille : « Il n’y a pas trop d’attente et nous sommes bien accueillis. C’est assez rapide. J’ai passé mon bon de commande et je viens de récupérer les tricots de ma fille en 3e au collège de Kaméré. Je suis contente parce que ce n’est pas comme les autres années. Ils ont fait des tricots de plus grandes tailles jusqu’à 2XXL. Les autres années il y avait moins de choix. C’est bien pour les enfants, on a pu essayer avant de prendre le kit. C’est complet 5 tricots et 1 tricot pour le sport. Ça se passe bien. Bon courage aux parents ! »
« Une livraison dans les 11 écoles de Brousse fin février »
Pour les parents résidents en Brousse et qui ne pourraient pas se déplacer à Nouméa pour récupérer leurs kits, « une tournée est prévue pour livrer les tenues communes des 11 écoles de Brousse fin février » précise Romain avant d’ajouter: « Nous faisons tout notre possible pour que début mars, toutes les écoles en province Sud aient leurs tenues. »
Des kits éthiques et qui respectent le bien-être des enfants :
L’entreprise qui produit pas moins de 10 000 polos par jour, peut compter sur une quarantaine de salariés pour garantir une production éthique qui respecte le bien-être et la santé des écoliers : « Nous avons mis le paquet sur les certifications textiles et les encres sérigraphiques pour ne pas que nos produits soient nocifs pour les enfants », confie Romain. D’origine française, 100 % cotons, les polos et tee-shirt (170g pour le polo et 150g pour les tee-shirt), ont été « tropicalisés, allégés et adaptés au climat chaud » et sont imprimés d’une encre à base d’eau. Le polaire « inter-saison » à quant à lui été « allégé pour pouvoir être porté toute l’année », précise le gérant avant d’ajouter : « Pour le chapeau, nous nous sommes référés à un spécialiste en Australie et nous avons opté pour un chapeau style surf, c’est-à-dire avec un serrage plus sécurisé, ajustable directement à la tête et non pas au cou. »
À l’issue de cette visite, Romain Vassilev a vivement remercié la province Sud pour « son soutien en termes de communication afin de faire passer les messages aux parents. Il y a 93 établissements et un peu moins de 19 000 enfants. C’est essentiel pour nous que le message soit bien passé auprès des familles, surtout que le kit est obligatoire. » Un message que Gil Brial n’a pas manqué de rappeler : « Cette visite permet de rappeler aux parents de la nécessité de prévoir et d’anticiper les achats et les courses scolaires. »
Enfin, le deuxième vice-président a félicité le travail engagé par la société, qui « met en avant le fait qu’une entreprise locale ait les capacités de répondre à un marché aussi important, car on parle de 20 000 kits qui vont être livrés avec à la fois, de l’importation, de l’impression, de la broderie, et tout un système de livraison pour manier le territoire de la province Sud. C’est donc un gros travail qui est engagé et c’était important de valoriser les entreprises calédoniennes qui prennent un risque en se lançant dans des opérations d’une telle ampleur et qui arrivent à relever le défi. »
Un défi relevé avec conviction et détermination, comme l’assure Eric Vassilev, avec une pointe d’humour : « Cela ne nous fait pas peur, c’est nous qui devons faire peur au travail et pas l’inverse. »
Pour rappel :
Depuis 2017, le port de la tenue commune est obligatoire pour tous les élèves des écoles maternelles et primaires publiques en province Sud. Cette mesure fait suite à la délibération de l’assemblée de Province du 4 mai 2016, relative à la création d’un service public de la tenue commune et approuvant le principe de la délégation de ce service public.
Pour en savoir plus sur les tenues scolaires en province Sud, c’est ici :
https://www.province-sud.nc/catweb/app/demarches/tenue-commune-dans-les-ecoles-primaires-publiques-en-province-sud