Initiation au taewkendo, tennis de table, boxe éducative, musculation, randonnée mais aussi théâtre, balade au bord de mer et chanbara… c’était le programme de la première semaine de vacances pour 16 jeunes suivis par le service de la protection de l’enfance (SPE). Un programme qui s’inscrit dans une démarche d’accompagnement personnalisé en collaboration avec la Direction de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de la province Sud depuis 2021. Nina Julié, élue de la province Sud a salué l’engagement et encouragé les travailleurs sociaux de la DPASS investis dans cet accompagnement.
« L’objectif est de créer du lien social, renouer le lien fraternel pour certains de ces jeunes dont la protection, l’éducation et la santé mentale et physique sont des priorités pour la collectivité », explique Barbara Pellan, la chef de service de la protection de l’enfance. Dans le cadre d’une démarche d’accompagnement personnalisée, le SPE en collaboration avec la direction provinciale de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, organise des activités sportives et culturelles pendant les vacances scolaires, pour permettre aux enfants accueillis en famille d’accueil et ceux suivis dans le cadre des mesures d’aides à domicile de profiter de profiter pleinement de leur temps libre.
Seize jeunes de 10 à 16 ans ont ainsi passé une semaine, entre initiation et découverte sportive avec l’association Fitness Club du Mont-Dore. « Le but est de leur faire découvrir des activités qu’ils n’ont pas forcément l’occasion de faire mais qui sont accessibles afin qu’ils puissent les refaire avec leurs familles ou leur entourage », dévoile Camille Maniglier, éducatrice spécialisée à la DPASS. Et puis c’est aussi l’occasion pour les enfants de découvrir « d’autres coins » : « Les dernières vacances nous étions au Rex. Cette première semaine de vacances d’octobre, nous sommes au Mont-Dore pour leur faire découvrir des sports variés. Ce matin, ils ont fait du taekuendo, et cet après-midi c’est boxe et muscu. Chaque jour, c’est différent. »
Au-delà de l’activité sportive, l’objectif personnel pour chaque enfant est différent souligne-t-elle : « Cela peut être de travailler la sociabilisation, l’estime de soi ou le dépassement de soi. Il y a beaucoup d’enfants qui restent enfermés chez eux et qui ont peur d’aller vers les autres. Notre travail est de les motiver de leur montrer qu’ils en sont capables. Et toujours dans un espace bienveillant. » Un travail qui nécessite un investissement qui va bien au-delà des missions de ces professionnels. C’est pourquoi, Nina Julié a tenu à leur rendre hommage : « Le travail social n’est pas facile car il y a aussi une relation affective qui se créé avec ces jeunes, aussi je souhaite féliciter nos agents qui s’impliquent au quotidien. C’est bien de le reconnaître et de le mettre en lumière pour les encourager. »