La province Sud agit pour une jeunesse « Bien dans ses claquettes »



Comment identifier et comprendre les besoins de nos adolescents pour les aider à se sentir « bien dans leurs claquettes » ? C’est l’objectif du nouveau dispositif provincial « Bien dans mes claquettes », présenté hier, mardi 24 mai, par Gil Brial, le deuxième vice-président de la province Sud en charge de l’éducation. Inscrite au cœur de la stratégie globale portée par la province Sud en faveur de la réussite, de la santé, du bien-être et de l’épanouissement de nos jeunes, cette étude déployée le 20 juin prochain dans les collèges publics et privés de la Province s’intéressera au quotidien et aux préoccupations de 3000 adolescents en classe de 3e, afin de cultiver leur estime de soi, leur autonomie et leur envie de réussir.


Difficile à définir au premier abord, l’adolescence s’avère être une période complexe dans la vie d’un jeune. Alimentée par une quête d’autonomie et d’affirmation de soi, elle est pour bon nombre d’entre eux un parcours semé d’embûches, d’insécurités, d’incertitudes et de vulnérabilités ; une étape pourtant essentielle dans la construction de l’identité. Afin de mieux comprendre ses jeunes et les accompagner pour prévenir des dérives qui incluent notamment la délinquance juvénile ou encore les addictions aux drogues et à l’alcool, véritables fléaux en Calédonie, la province Sud a donc décidé de lancer cette année « Bien dans mes claquettes », « un dispositif engagé depuis 2020, qui s’inspire de la méthode islandaise et dont l’objectif est d’accompagner les jeunes face aux problématiques d’addiction à la drogue et à l’alcool par exemple » explique Gil Brial, le deuxième vice-président.

Reconnu à l’international, le dispositif islandais a donc été « tropicalisé » pour répondre aux problématiques des jeunes calédoniens. « Tous les 2 ans, il s’agira de suivre les cohortes en faisant passer le même questionnaire pour constater l’évolution en termes d’addictions, de santé, de sexualité etc. Nous pourrons ainsi évaluer les outils mis en place et les ajuster » précise Gil Brial. Des comportements et compétences des jeunes, à leur environnement de vie, le questionnaire de 30 minutes s’intéressera ainsi au quotidien de ces adultes en devenir. L’objectif : utiliser ces données pour orienter les politiques publiques et adapter celles déjà existantes.

Un outil de mesure et d’évaluation essentiel pour ajuster la politique jeunesse provinciale

Aux côtés du directeur de la Direction de la culture, de la jeunesse, des sports (DCJS), Gil Brial a insisté sur la nécessité de cet « outil de pilotage » pour « adapter notre gouvernance et piloter nos politiques publiques à travers des indicateurs précis et des données spécifiques par lieux, par communes, voire par quartiers. Nous pourrons ainsi ajuster nos dispositifs et nos actions en fonction des résultats obtenus. » L’enquête « Bien dans mes claquettes » permettra d’éclairer les politiques de jeunesse existantes ou « à développer et mettre en place par la suite avec l’ensemble des partenaires investis pour la jeunesse. L’idée est de pouvoir suivre l’évolution des jeunes » a-t-il précisé.

Une force partenariale essentielle pour gagner en « lisibilité » et en « cohérence »

Gil Brial a enfin vivement remercié « la force partenariale » nouée entre l’Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie, le Vice-Rectorat, la DDEC, les communes, et les établissements scolaires : « À travers cette étude menée avec l’ensemble des partenaires investis pour notre jeunesse, l’idée est de gagner en lisibilité et en cohérence » a-t-il conclu.

Aux dispositifs, moyens et structures déjà déployés par l’ensemble des directions de la province Sud, l’opération « Bien dans mes claquettes » vient renforcer l’accompagnement de la Province au plus près de sa jeunesse pour lui apporter une réponse globale et concertée, afin de lui donner envie de progresser et de réussir.

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