Basile Galais, un enfant du pays en Résidence d’écriture de la province Sud



Depuis le 25 novembre dernier, Basile Galais, 5e lauréat de la Résidence d’écriture de la province Sud, s’est installé à la Maison Taragnat, au Château Hagen. Pendant trois mois, le jeune Calédonien va pouvoir peaufiner son œuvre, « L’enfant de la zone », un roman qui oscille entre le conte contemporain et une littérature de l’étrange, et qui explore les différentes facettes de six personnages. Portrait de cet enfant du Caillou de retour pour finaliser son ouvrage grâce au soutien de la province Sud.


À la Maison Taragnat, c’est un jeune homme serein et épanoui que nous retrouvons. Du haut de ses 26 ans, Basile Galais, tout juste diplômé d’un master en création littéraire au Havre après 5 années passées aux Beaux-arts, nous raconte le début de son aventure en tant que lauréat de la résidence d’écriture : « Une belle surprise » selon lui, et qui « tombait à point nommé » puisque ce dernier rentrait tout juste de Métropole.

 

Grâce à la résidence d’écriture de la province Sud, Basile peut désormais se consacrer à son œuvre en toute sérénité et prendre le temps de finaliser « L’enfant de la zone », son premier roman engagé durant son master sous le regard bienveillant de Sylvain Prudhomme. « Le temps surtout », nous fera-t-il remarquer, « c’est la valeur première pour tout artiste ou tout auteur. D’avoir du temps, et dans ce cadre idéal, magique et inspirant qu’est le Château Hagen, je ne peux qu’être serein et heureux de travailler mon ouvrage pour en proposer une version aboutie » assure-t-il. Au gré de ses (re)lectures, le jeune homme s’attellera à un « travail d’affinage, de coupe et de réécriture » pour parfaire son ouvrage.

Reconnaissant, Basile n’a pas manqué de remercier la province Sud pour son soutien financier, un avantage « hyper rare » dans un milieu « particulièrement précaire » comme il l’explique: « Dans le domaine des Arts et de l’écriture, on se retrouve souvent face au vide. Aujourd’hui je peux dire que pendant trois mois, je vais vivre de ma passion, vivre de ce qui n’est pas forcément considéré comme un travail pour certaines personnes. Alors que l’écriture, c’est mon travail. » Passionné, l’enfant du pays nourrit de nombreux projets tout en restant prudent : « C’est à la fois très stimulant et très angoissant de se dire qu’il faut être à la hauteur à 26 ans. Ceci dit, c’est génial d’avoir le temps de travailler ce premier roman et de cultiver l’espoir que mon travail soit à la hauteur pour être édité et être reçu par une maison d’édition. » 

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