« Former les générations futures au changement de comportement, c’est l’ambition de la province Sud au travers des Aires éducatives environnementales », a rappelé Philippe Blaise, le premier vice-président de l’assemblée de la province Sud. L’objectif de cette démarche : impliquer les jeunes dans la restauration et la préservation de la nature. Après une année d’engagement citoyen, les élèves de 28 établissements primaires et secondaires de la province Sud, se sont réunis le 1er décembre pour présenter et partager les actions menées tout au long de l’année.
L’heure est au bilan pour les 780 élèves impliqués dans la démarche Aires éducatives environnementale. Le concept lancé il y a deux ans remplace l’ancienne dénomination « Aires de Gestion Environnementale » beaucoup trop compliqué à appréhender pour les plus jeunes, explique Philippe Blaise : « Nous avons remplacé l’ancienne appellation qui était très scientifique. Avec ce nouveau concept, nous pouvons toucher plus largement les élèves qui peuvent porter des projets à dimension environnementale accessibles, car ils en voient la réalisation au cours de l’année. » Et ces projets vont de l’aménagement de champs en agroforesterie et en permaculture, au suivi des mangroves, des milieux marins et de la restauration de la forêt sèche.
La démarche engage les jeunes à s’impliquer dans la restauration et la préservation de la nature, en leur proposant des actions qui leur permettent de se reconnecter au vivant et d’acquérir une meilleure connaissance de leur environnement et de ses enjeux.
Cette initiation à l’action citoyenne environnementale porte ses fruits, car depuis son lancement, les élèves ont fait preuve d’assiduité et de constance dans les projets qu’ils ont menés. « Cette démarche est conduite en partenariat avec le vice-rectorat, l’enseignement catholique, mais aussi une vingtaine d’acteurs : les associations environnementales, les professionnels ou les experts qui ont assuré l’accompagnement des élèves », ajoute Philippe Blaise. Les élèves se sont réunis plusieurs fois cette année à l’occasion de comité de pilotage organisé par la province Sud, pour faire le suivi des actions entreprises et aussi s’informer de celles de leurs camarades dans les autres établissements.
2 000 plants de forêt sèche et de mangrove mis en terre
Le dernier rassemblement, mercredi 1er décembre a été l’occasion de clôturer l’année et de dresser le bilan. « Les élèves ont présenté leurs travaux en fonction de trois thématiques : milieu marin, agroforesterie et forêt sèche », précise le premier vice-président satisfait du succès de ce dispositif auprès des élèves. « Ces jeunes seront les animateurs du monde associatif de demain qui s’impliqueront dans le reboisement et la protection de notre magnifique environnement. Ce dispositif que nous avons mis en place a pour ambition de former les générations futures », a-t-il ajouté.
Les Aire éducatives environnementales participent à la stratégie provinciale de reboisement, un axe majeur de la politique environnementale de la collectivité. Ainsi, dans le cadre des actions qui y sont menées, près de 2 000 plants de forêt sèche et de mangrove ont été mis en terre par 780 élèves de primaires et secondaires avec le concours des associations (WWF, Symbiose, CIE, Pala Dalik, SOS Mangrove, Maleva, Celedoclean, M. Sansoni, H. Cazé, etc.).