Plus de 20 000 injections à Ko We Kara !



Trois semaines, jour pour jour après l’ouverture du vaccinodrome de Ko We Kara, les personnes qui étaient venues le 8 septembre, sont revenues aujourd’hui pour recevoir leur deuxième dose. La mise en place de ce vaccinodrome par la province Sud, sans rendez-vous, ouvert du lundi au samedi de 8h à 18h non-stop, a permis d’accélérer efficacement la campagne de vaccination. Plus 20 000 injections ont ainsi déjà été réalisées à Ko We Kara. Les équipes de la DPASS épaulées par des renforts de médecins libéraux et de professionnels médicaux, ainsi que par de nombreux volontaires, ne ménagent pas leurs efforts.


Plus de 1 300 personnes sont attendues jusqu’à ce soir à Ko We Kara parmi lesquelles environ 1 000 pour la deuxième dose. « Dès 6h30, toute l’équipe s’est mise en ordre de marche, précise Patricia Pedre la directrice adjointe de la DPASS. Nous sommes arrivés tôt, car il faut préparer les doses. Il ne faut pas oublier qu’il y a toute une préparation en amont qui est importante. ». Depuis l’ouverture de ce centre le 8 septembre, le plus grand de la province Sud, « Nous avons amélioré notre organisation pour que cela devienne plus fluide, assure-t-elle. En moyenne, 200 à 250 injections sont réalisées par heure à Ko We Kara. « Six lignes sont ouvertes aujourd’hui contre quatre habituellement pour permettre de recevoir les personnes qui viennent pour leur deuxième dose. »

Des équipes mobilisées et motivées !

Au niveau de l’attente, « il faut compter environ 45 minutes aujourd’hui », précise Isabelle Guérard, infirmière responsable du site de Ko We Kara. Les équipes sont maintenant bien organisées, rodées à l’afflux important et aussi ravies d’être opérationnelles.  « Nous essayons de choyer les patients qui viennent se faire vacciner, ajoute-t-elle. Nous avons mis par exemple des tivolis pour faire de l’ombre, nous proposons de l’eau pour les personnes qui ont soif. Sans oublier bien sûr, la mise en place d’un dispositif spécial pour les personnes en situation de handicap ou celles à mobilité réduite, ainsi que pour des personnes âgées afin qu’elles puissent passer en priorité. » 

Préparation des doses d’injection.

Aux côtés des équipes médicales, une armée de volontaires s’attelle toute la journée pour veiller au respect des gestes barrières, de la distanciation sociale et du bon fonctionnement de l’organisation générale. Aurélia Nafoui, chef de service adjoint du bureau de la formation à la direction des Ressources Humaines confie : « Il y a beaucoup de volontaires des directions provinciales. On a même vu des élus qui n’ont pas hésité à prendre le torchon pour essuyer les chaises, je trouve ça formidable ! Il y a également du personnel du cabinet de la présidence. Je dis chapeau ! »

« Que les personnes poursuivent leur schéma vaccinal »

Ko We Kara continue également de recevoir les personnes pour leur première dose ce qui réjouit Patricia Pedre : « Je suis très contente de constater que les gens continuent d’affluer pour la première dose. C’est encourageant parce que cela signifie que nos messages commencent à porter leurs fruits. D’autre part, que les personnes poursuivent leur schéma vaccinal jusqu’au bout est une satisfaction, parce que cela signifie qu’elles ont bien pris conscience de l’importance d’avoir les deux doses. »

Le sentiment qui prédomine chez les personnes vaccinées, c’est bien sûr le soulagement. C’est le cas de Michaël qui travaille à l’usine du Sud : « La situation actuelle est inquiétante. Je connais quelqu’un qui a attrapé le virus il n’avait reçu qu’une première dose, mais pour l’instant, il reste chez lui. Moi, ça me rassure d’avoir réalisé le schéma vaccinal complet. » Pour Christophe, c’est son patron qui l’a vivement encouragé à se faire vacciner : « Il était anxieux par rapport à ça et me pressait pour que je le fasse. Je travaille dans un garage et nous restons ouverts depuis le confinement. Je suis rassuré d’autant plus que les nouvelles ne sont pas bonnes, plus ça va et plus il y a de cas. »

D’autres comptent déjà malheureusement des victimes de la Covid-19 parmi leur entourage, c’est le cas de Malia venue se faire vacciner avec son fils Octilone : « Il y a déjà eu deux morts dans ma famille : un tonton la semaine dernière et un autre ce mardi. J’espère qu’avec ce vaccin, nous serons protégés, mes enfants et moi. »

Rappelons que Ko We Kara est ouvert aux 1er, 2e et 3 dose au quotidien de 8h à 18h du lundi au samedi inclus.

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