Une orthophoniste de la Province en vacation à Boulouparis



Depuis décembre dernier, Juliette Sciaux, orthophoniste à la DPASS prend chaque semaine la route pour se rendre de Nouméa à Boulouparis. Elle y effectue une permanence hebdomadaire. La province Sud a souhaité apporter un soutien pour la prise en charge orthophonique des enfants de la commune.


Pour la petite commune de Boulouparis qui compte un peu plus de 3 300 habitants, ce n’est pas évident de disposer de tous les services de santé publique afin de répondre aux besoins de la population. Cela fait déjà plusieurs années, qu’il n’y avait plus d’orthophoniste dans la commune. Suite à une demande émanant des équipes enseignantes des écoles Daniel Mathieu et Marthe Bourgine, la province Sud a répondu en mettant à disposition une orthophoniste de la DPASS deux jours par semaines : le lundi et le mardi.

Juliette Sciaux a commencé ses vacations le 1er décembre 2020. « Effectivement, le besoin était réel ! » constate-t-elle. « L’équipe pédagogique a conseillé aux familles de venir me consulter. J’ai reçu beaucoup d’enfants pour faire un bilan dans un premier temps. Puis j’ai commencé les rééducations quand cela était nécessaire. Bien entendu, tous ces actes nécessitent une prescription médicale et les médecins des familles sont dans la boucle dès le départ. »

Les deux jours de présence ne sont pas de trop et ses rendez-vous sont complets à l’avance. « Il faut savoir que les prises en charge orthophoniques durent de quelques mois à quelques années. » Sa présence à Boulouparis évite ainsi aux parents d’emmener leurs enfants à La Foa, pour consulter l’orthophoniste la plus proche.

Une solution qui satisfait pleinement les parents et les enfants

Boulouparis ne disposant pas de centre médico-social, la mairie a installé un bureau pour Juliette, au sein de l’école même Daniel Mathieu. Elle y reçoit les enfants de cet établissement et ceux de l’école Marthe Bourgine. « Exercer dans une école n’est pas une pratique courante en orthophonie, car il s’agit d’un soin paramédical. Il ne faudrait pas confondre le travail de rééducation des troubles du langage avec le soutien scolaire », souligne-t-elle.

Cette intervention est un réel soulagement pour de nombreux parents atteste Juliette Sciaux : « Ils sont invités à participer aux séances pour s’investir dans la rééducation de leur enfant. »

La mise à disposition d’une orthophoniste de la DPASS à Boulouparis mais aussi à Yaté résulte de la volonté de la Province d’être au plus près des populations éloignées.

 

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