Sonia Backes s’est rendue ce mardi après-midi à l’Unité Provinciale d’Action Sanitaire et au foyer de l’enfance de Dumbéa sur mer. La présidente a rencontré les responsables des équipes de la DPASS mobilisées pendant le confinement. L’occasion de faire un bilan sur les actions entreprises pendant la crise COVID-19.
La province Sud fait partie des collectivités qui ont le mieux géré la continuité du service public pendant le confinement. Pour le prouver, direction la DPASS, plus précisément à l’UPASS et au foyer de l’enfance de Dumbéa sur mer où Sonia Backes a rencontré les responsables des équipes qui ont été à la manœuvre. « J’ai été agréablement surprise de constater que cette situation particulière a généré un élan de solidarité parmi les agents qui ont ressenti le besoin d’aider, s’est-elle exprimée. Parallèlement, il y a eu également une bonne coopération entre les directions provinciales et une belle implication de tous les agents à tous niveaux. »
La présidente a été reçue par Jean-Baptiste Friat, le directeur de la DPASS et toute son équipe. La visite a débuté par la présentation du foyer de l’enfance situé juste à côté de l’UPASS de Dumbéa sur mer. L’occasion hélas de souligner que pendant le confinement, les placements d’enfants par décision de justice ont augmenté. « Par mesure de protection renforcée, le juge n’a pas lésiné sur les décisions de placement pour ne pas risquer la sécurité de ces enfants dont la situation familiale est souvent compliquée » relève Patricia Pèdre, la directrice adjointe de la DPASS. Le Relais a d’ailleurs maintenu son activité en soutien téléphonique et en conseil d’orientation pour les personnes victimes de violences.
La continuité du service public à tout prix !
La délégation provinciale a ensuite rencontré l’équipe de l’UPASS dont une grande partie des agents ont continué leur activité pendant le confinement. Ce qui est le cas de la plupart des CMS qui se sont centrés sur leurs missions essentielles. « Pour les services tels que le foyer de l’enfance ou les centres de soin qui fonctionnent 24/24 heures, le télétravail n’est pas possible », explique Jean-Baptiste Friat. « À la DPASS, deux cents agents ont continué de travailler au quotidien, soit près de la moitié de l’effectif de la direction ; et soixante-trois agents ont fait du télétravail. »
En quatre semaines, la DPASS a procédé à plusieurs réajustements de circonstance pour permettre aux personnes suivies de continuer de bénéficier de l’aide médicale et des prestations sociales. « Nous avons procédé à l’ouverture du secteur libéral pour les titulaires de la carte A. Un numéro vert a été mis en place pour les urgences sociales. Sur ce numéro nous avons reçu 1 150 appels téléphoniques. Nous avons également autorisé le renouvellement automatique des droits aux différentes aides sociales et médicales. »
850 bons alimentaires ont été distribués pendant la période. Jean-Baptiste Friat souligne : « Des accueils physiques ont été organisés sur rendez-vous en fonction des besoins. »
La téléconsultation médicale a même été expérimentée pour certains professionnels de santé et a démontré un intérêt pour le suivi des patients.
Au final, c’est une véritable réussite pour la DPASS qui n’a pas failli à ses missions et a su démontrer un sens profond du service public.