Grande affluence au Service Emploi de la province Sud



En ce début d’année, c’est le moment propice pour les demandeurs d’emploi, d’effectuer des démarches et surtout de mettre toutes les chances de leur côté pour trouver du travail. Conséquence : l’attente au guichet est plus longue qu’à l’accoutumée. Les équipes de la province Sud font le maximum pour gérer au mieux cette affluence, afin de préserver la qualité du service aux administrés et leur rappellent que les démarches peuvent s’opérer durant tout le mois, de manière à éviter les pics de fréquentation aux guichets.


Depuis début février, le service Emploi de la province Sud connaît une affluence importante. « En cette période, nous devons gérer l’afflux de personnes qui arrivent le matin tôt pour rencontrer un conseiller à l’emploi, explique Alexandre Reverce, le nouveau chef du Service Emploi (SE) de la province Sud. Cette affluence est la conséquence de l’arrivée des jeunes diplômés sur le marché du travail, mais aussi des parents qui décident d’entreprendre leurs démarches puisque les enfants sont rentrés à l’école. » Ayant pris ses fonctions en décembre 2019, le chef du Service Emploi a pu observer une augmentation croissante de la fréquentation du service. « Les dix premiers jours de février, nous avons enregistré 1 800 personnes et à la fin du mois il y avait aux alentours de 3 854 personnes. » 

C’est beaucoup, compte tenu du fait que le service tourne avec 7 conseillers à l’emploi à temps plein. Ces derniers reçoivent le public tout-venant le matin et uniquement sur rendez-vous l’après-midi. Les demandeurs viennent pour diverses raisons : s’inscrire, consulter les offres et pointer. Cette dernière démarche étant obligatoire pour percevoir les droits au chômage. « Le pointage représente la part la plus importante de personnes qui viennent au SE », souligne Alexandre Reverce.

Avec cette affluence qui n’est pas prête de baisser en raison de la conjoncture économique, la durée d’attente est plus longue. « Les conseillers font de leur mieux et nous demandons aux gens d’être un peu patient » prévient le chef de service.

Alexandre Reverce, chef du service Emploi à la province Sud

« Notre mission : lever les freins à l’emploi »

Si l’inscription en tant que demandeur d’emploi est possible sur Internet, en revanche « la présentation devant un conseiller à l’emploi est obligatoire pour la prise de connaissance de la personne et connaître ses qualifications et compétences. Parce que nous nous engageons à proposer à l’employeur des candidats qui collent au plus près des critères de l’offre. »

Et pour cela, l’accompagnement est un aspect important du travail du conseiller. « L’accompagnement s’ajuste au profil de la personne. Notre mission est de lever les freins à l’emploi. Les conseillers diagnostiquent les besoins des demandeurs et les emmènent là où ils veulent de façon réaliste bien sûr, et leur proposent une formation lorsque cela s’avère nécessaire. »

En parallèle, la province Sud apporte son soutien aux entreprises, que cela soit en termes d’aides à la rémunération ou à la prise en charge de cotisations sociales. Ceci afin de faciliter l’accueil des demandeurs d’emploi dans les entreprises.

Actuellement, les offres d’emploi enregistrées par la province Sud touchent essentiellement « Le support à l’entreprise, le commerce, le transport/logistique, vient ensuite le service à la personne. » Alors que « du côté des demandeurs le secteur qui apparaît en premier, est le service à la personne. » 

Toute la difficulté consiste à mettre en concordance l’offre forcément limitée et un vivier de demandeurs qui lui est supérieur. « Nous avons 5 600 demandeurs d’emploi actifs et 500 offres d’emploi mensuelles en moyenne. »

Le Service Emploi parvient toujours à satisfaire l’offre dans la quasi-totalité, même si parfois, certains recruteurs recherchent le fameux « mouton à cinq pattes ».

 « Le meilleur parcours que l’on puisse souhaiter est qu’une personne s’inscrit en tant que demandeurs d’emploi, à la sortie de ses études ou de sa formation, et qu’elle  trouve du travail dans la foulée. » 

Bien sûr, chacun arrive sur le marché du travail avec son histoire et ses bagages plus ou moins fournis. « Le métier de conseiller à l’emploi est mal connu et mérite d’avoir sa place parmi les métiers difficiles, car nous voyons la détresse des gens, et nous pouvons assurer que nous faisons de notre mieux pour trouver une solution à chacun. »

Enfin et devant la forte affluence que connaît chaque début de mois, le service Emploi, il est rappelé aux demandeurs qu’ils peuvent faire leurs démarches à tout moment, durant tout le mois, afin d’éviter les pics de fréquentation aux guichets.

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