La rapporteure de la commission provinciale à la Condition féminine, Naïa Wateou a participé samedi matin à la 15e édition de la Journée internationale des Droits de la femme au CCT. L’occasion de réaffirmer la volonté de la province Sud de ne « rien » laisser passer en la matière.
« La femme qui cherche à être l’égal de l’homme manque d’ambition », affirmait il y a 60 ans Marilyne Monroe, mariée de force à 16 ans, « une femme dont l’intelligence, l’humour, et l’humanité ont été piétinés ». En rendant hommage à « l’icône du féminisme la plus lucrative du monde », Naïa Watéou, élue provinciale présidente de la commission du Développement économique et rapporteure de la commission à la Condition féminine, a activement participé samedi matin au Centre Culturel Tjibaou à la 15e édition de la Journée des Droits de la femme, en présence des représentants du secteur. Le thème retenu cette année était : « L’égalité hommes-femmes en Nouvelle-Calédonie ».
A cette occasion, l’élue provinciale a annoncé : « L’égalité hommes-femmes se jouera à tous les niveaux, aucun secteur n’échappera à notre vigilance. Chaque direction de la province Sud sera dotée d’un référent à l’égalité. »
De plus, la province Sud lance un appel à projets auprès des associations afin de financer des projets visant à renforcer l’égalité hommes-femmes.
De son côté, Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement notamment en charge des violences faites aux femmes, se disait « fière de voir autant de femmes qui s’investissent en politique. L’égalité hommes-femmes est un facteur d’équilibre dans la société. Agir en ce sens, c’est faire des différences des forces nouvelles. »
Pour Valentine Eurisouké, membre du gouvernement en charge de la Condition féminine, « Nos cœurs de femme battent aujourd’hui à l’unisson dans le monde entier avec un seul leitmotiv, « je suis de la génération égalité ! ». Un Projet de loi pour l’égalité professionnelle est en cours de rédaction au gouvernement.
Enfin, Nadine Jalabert, membre du Congrès et élue à la province Sud, présidente de la commission des Droits de la femme disait : « Quand une femme est heureuse et épanouie, il n’y a pas de pilier plus solide qu’elle. Si ses droits sont bafoués, c’est un gâchis. Le poteau central tombe, et tout s’écroule ». En Nouvelle-Calédonie, sept fois plus de femmes sont battues qu’en métropole.
Un projet de charte pour l’égalité hommes-femmes pourrait être finalisé avec tous les acteurs d’ici septembre prochain.